Les industriels le savent bien, la réduction de la pollution de l’air est un enjeu majeur de nos sociétés et un volet essentiel de la COP21. Certes, les traitements de l’air industriel ne sont pas égalitaires sur le plan écologique et nécessitent des investissements importants. Pour autant, les techniques s’affinent et progressent.
La qualité de l’air, nouvel enjeu marketing dans l’industrie
Saviez-vous que la pollution de l’air est le 5e facteur de risque pour la santé, et qu’elle cause la mort de 7 millions de personnes dans le monde chaque année ? Dans le secteur industriel, ces chiffres sont à la hausse, et les cas d’affections respiratoires multipliés. Dans les espaces clos, certains polluants au contact les uns des autres se transforment parfois en véritables cocktails.
La simple fabrication d’objets domestiques, comme les matières plastiques, occasionne une libération de substances toxiques considérable. Et, même si les instances scientifiques et politiques tentent de durcir le ton, le fait est que le secteur industriel hésite encore à s’emparer d’un sujet qui devrait pourtant constituer l’enjeu marketing de notre temps.
De la climatisation à la filtration industrielle
Températures excessives, odeurs, diffusion de poussières et de copeaux dans l’atmosphère, émanation de fumées, vapeurs toxiques… Le traitement de l’air industriel est un enjeu sanitaire en constante évolution.
Bien connue, quoique controversée, la climatisation industrielle intervient surtout dans des configurations de confort, en générant de l’air chaud ou froid. Parfois couplée avec la brumisation, elle favorise l’humidification de l’atmosphère et le rabattage des poussières.
De son côté, la filtration de l’air traite les flux de l’air, en filtrant certaines particules indésirables en suspension. Un procédé qui peut aussi être chimique, les molécules étant alors ciblées, et leur propagation empêchée.
De l’aspiration à la ventilation industrielle
Autre technique : l’aspiration industrielle. Celle-ci a la particularité d’opérer par captage à la source de la pollution. Cela permet de réduire très efficacement les émanations de peinture, de colle et autres vernis. Pour ce faire, vous pouvez installer à proximité des postes de travail :
- Une hotte ;
- Une table aspirante ;
- Une enceinte.
Le recours à la ventilation industrielle intervient surtout lorsque les trois techniques précédentes sont insuffisantes. En compensant les entrées et les sorties d’air, la ventilation générale permet d’évacuer les émissions diffuses, par exemple lorsque la source de la pollution est liée à un taux important de personnels dans une zone confinée.
Elle se distingue de la ventilation spécifique qui, elle, cible une source en particulier, et empêche la propagation des flux polluants dans tout l’atelier.